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Traitement de surface jumelles

LES TRAITEMENTS DE SURFACE DES LENTILLES DES JUMELLES ET LONGUES-VUES

C’est un ELEMENT D’IMPORTANCE ESSENTIELLE pour les perfomances des jumelles et longues-vues

Quand la lumière traverse une lentille, et passe donc de l’air au verre, puis à nouveau du verre à l’air, deux effets apparaissent.


La réfraction

D’une part, le faisceau lumineux change de direction. C’est le phénomène de réfraction qui fait par exemple qu’un crayon dans un verre d’eau semble « cassé ». Cette déviation de la lumière joue un rôle essentiel et sans elle, il ne serait pas possible d'obtenir un effet de grossissement (ou rapprochement) dans les jumelles et longues-vues. Mais un autre phénomène intervient également.


En passant d'un milieu à l'autre, la lumière subit un changement de direction,
le phénomène de réfraction

La réflexion

En effet, une certaine quantité de la lumière est réfléchie, c’est à dire qu’elle « retourne d’où elle vient » (phénomène de réflexion) en rebondissant à la surface du verre. En faisant à nouveau un parallèle avec l’eau, c’est pour cela que la mer ou un lac peuvent briller au soleil : ils réfléchissent une partie de la lumière comme un miroir. Pour lutter contre ce phénomène de réflexion qui « gaspille" de la lumière, les lentilles des jumelles et longues-vues reçoivent des traitements de surface sophistiqués.


Les couches d'enduction des lentilles permettent de minimiser fortement le phénomène de réflexion

Les traitements de surface

En effet, une paire de jumelles peut contenir un nombre élevé de lentilles (d’autant plus qu’on évolue vers le haut de gamme) et si 5% de la lumière sont perdus à chaque passage air-verre et verre-air, la quantité de lumière qui parvient en définitive à l’œil (mesurée par la transmittance) peut être très basse, avec comme effet que l’image est grise. De plus, les différentes couleurs de la lumière sont différemment affectées par la réflexion et l’image perçue possède alors des couleurs peu naturelles. Enfin, la lumière réfléchie crée dans les jumelles ou la longue-vue des images fantômes et des halos désagréables.

Pour éviter cela, les fabricants appliquent sous vide à la surface des lentilles une ou parfois un grand nombre (plusieurs dizaines) de couches ultra-minces de composés qui réduisent la réflexion. Idéalement, différentes couches doivent être appliquées pour agir de manière complète et équilibrée sur les différentes couleurs de la lumière. Il ne s'agit en effet pas de laisser passer une couleur plus qu'une autre. Dans les instruments de haut de gamme, la transmittance atteint plus de 90% et l’image transmise est proche de la neutralité, sans dominante de couleur marquée.

Enduction multicouche

A l’heure actuelle, les jumelles et longues-vues de qualité sont « fully multicoated » (enduction multicouche toutes surfaces), ce qui signifie que toutes les faces des lentilles reçoivent plusieurs couches de traitement anti-réflexion. « Multicoated » signifie que seules certaines faces de lentilles sont ainsi traitées, « fully coated » signifie que toutes les faces sont traitées par au moins une couche et « coated » qu’une couche est appliquée sur certaines faces (celles que l’acheteur peut voir, généralement !).
Les couches d’enduction apparaissent sous forme d’une légère teinte quand on porte un regard oblique sur les lentilles, mais une lentille qui apparaîtrait franchement verte ou rouge quand on la regarde de face transmettrait une image avec des couleurs totalement distordues. C’est la signature d’un instrument de bas de gamme dont le fabricant veut démontrer aux acheteurs naïfs qu’il a utilisé un bon traitement anti-réflexion. Par exemple, les jumelles à lentilles rouges sensées être « infrarouges » et voir la nuit sont un attrape-nigaud.


Le traitement des lentilles se perçoit par une légère teinte quand on regarde de biais.

Les jumelles et longues-vues de haut de gamme bénéficient parfois d'un autre type de traitement des faces externes des lentilles d'objectif et d'oculaire. Il s'agit d'une couche qui empêche l'eau et les poussières d'adhérer et qui facilite le nettoyage. C'est le même principe que les couches anti-adhérentes dans les ustensiles de cuisine. Il existe aussi des enductions anti-griffes qui recouvrent la lentille d'une pellicule extra-dure qui ne se laisse donc pas rayer facilement.
Ces traitements ne jouent pas de rôle sur le plan optique... mais ne doivent pas non plus détériorer les performances optiques de l'instrument.

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