Jumelles prismes enduction dielectrique
LES JUMELLES A PRISMES A ENDUCTION DIELECTRIQUE
L'enduction diélectrique est un ELEMENT INTERESSANT pour la qualité des jumelles.
Les pertes de lumière dans les prismes en toit
Dans les jumelles à prismes en toit classiques de Schmidt-Pechan, le trajet de la lumière dans les prismes est complexe et une partie importante de la lumière « se perdrait » hors du prisme - et n’arriverait donc pas jusque l’œil de l’utilisateur - si des mesures spéciales n’étaient pas prises.
Pour éviter cette perte de lumière, la face du prisme où elle a lieu doit être traitée pour agir comme un miroir et réfléchir la lumière au lieu de la laisser sortir.
Dans les jumelles standards, c’est un traitement à l’aluminium qui assure l’effet miroir. Son efficacité (réflectivité) est de 87 à 93% et son prix est économique. Les jumelles de plus haut de gamme font appel à un traitement à l’argent, plus cher mais dont l’efficacité est de 95-98%. Pour éviter une oxydation progressive et la dégradation de ces traitements métalliques, les jumelles doivent être remplies d'un gaz inerte comme l'azote ou l'argon.
Les différents types de prismes des jumelles
Les différentes architectures de prismes s'accompagnent de trajets de la lumière différents, ce qui a de multiples conséquences techniques en matière de qualité de l'image.
Le traitement diélectrique des prismes
Un traitement diélectrique permet d’atteindre une réflectivité de 99% pour les instruments de niveau supérieur. Il s'agit d'un traitement non-métallique multicouche faisant alterner des couches à haute et basse réfraction destines à agir sur les différentes couleurs (longueurs d'onde) de la lumière.
Le résultat de ces traitements est une image de plus en plus lumineuse, puisque les pertes de lumière sont minimisées, mais on se rend compte que l'écart d'efficacité n'est que d'une 10aine de % entre un simple traitement aluminium et un traitement diélectrique haut de gamme. Au niveau du prix de l'instrument, l'écart sera beaucoup plus important.
A noter que ce problème de « perte de lumière » ne se pose pas pour les jumelles à prismes de Porro ou à prismes en toit d'Abbe-Koenig vu le trajet différent des rayons lumineux.
Différents traitements des prismes aboutissent à différents niveaux de performances.